Le meurtre de George Floyd, 46 ans, par le policier de Minneapolis Derek Chauvin le 25e mai 2020 a provoqué une onde de choc à travers le monde.
Capturées par plusieurs témoins, les supplications répétées « Je ne peux pas respirer » sont devenues l’un des cris de ralliement des manifestants qui se sont mobilisés presque immédiatement en réponse. Cédant à une immense pression publique, les 4 policiers impliqués ont maintenant tous été licenciés, inculpés et arrêtés. Pourtant, l’usage flagrant d’une force excessive par l’officier Chauvin contre le non armé George Floyd a allumé un feu qui ne semble faire que grandir. Des manifestations Black Lives Matter (BLM) ont eu lieu dans le monde entier, et nous avons tous été contraints de reconnaître les vérités inconfortables que le racisme systémique et le privilège blanc sont bien vivants dans nos sociétés.
Historiquement, les leaders américains des droits civiques étaient des hommes noirs – pensez à Martin Luther King, Malcolm X, Bayard Rustin, A. Philip Randolph – qui sont devenus les visages publics et les voix du mouvement. Les femmes, principalement blanches et de classe moyenne, se sont plutôt mobilisées pour les droits des femmes et ont mené le mouvement féministe. Les femmes noires ont donc occupé un espace difficile et négligé, exclues à la fois des mouvements des droits civiques et des droits des femmes. Le hashtag #BlackLivesMatter et l’organisation qui en a découlé en 2013 ont marqué un tournant. Fondé par trois femmes afro-américaines en réponse à l’acquittement de George Zimmerman dans le meurtre de Trayvon Martin, BLM est au cœur à la fois un mouvement des droits civiques et un mouvement féministe. Il est intersectionnel, inclusif et en croissance, avec de plus en plus de femmes blanches rejoignant la lutte contre la violence policière et le racisme structurel. Ce billet vise à souligner le rôle clé des femmes au sein du mouvement BLM, et comment nous pouvons tous jouer un rôle dans la lutte contre ces injustices. Comme l’a dit la militante des droits civiques du début du 20e siècle Amy Ashwood Garvey, « la question des Noirs n’est plus locale, mais concerne les Noirs du monde entier, unissant leurs mains et combattant pour une cause commune. »
Les médias ont tendance à dépeindre les femmes noires comme des épouses, mères, partenaires, sœurs en deuil des innombrables hommes noirs tués par la violence policière en Amérique. Ces femmes sont cependant aussi victimes de brutalités policières à motivation raciale (souvent de nature sexuelle), ainsi que des leaders et organisatrices d’une nouvelle vague de groupes et mouvements des droits civiques. S’appuyant sur l’histoire riche mais moins connue des militantes noires des droits civiques telles que Mittie Maude Lena Gordon, Ella Baker, Fannie Lou Hammer, Rosa Parks et Dorothy Height, BLM a exploité la puissance des réseaux sociaux pour mettre en lumière l’injustice raciale comme jamais auparavant. La campagne #SayHerName vise à mettre en lumière les femmes et filles noires souvent oubliées tuées par les forces de l’ordre aux États-Unis. Lancé par l’African American Policy Forum (AAPF) en 2014, le mouvement offre un soutien aux familles des victimes ainsi que des veillées et publie des rapports pour sensibiliser au danger disproportionné que courent les femmes noires en garde à vue.
Co-fondé par trois femmes – Patrisse Khan-Cullors, Alicia Garza et Opal Tometi – en 2013, Black Lives Matter a utilisé les plateformes de réseaux sociaux et l’organisation de terrain pour créer un véritable mouvement de masse mondial. Depuis les toutes premières manifestations BLM à Ferguson après la fusillade mortelle de Michael Brown, 18 ans, les réseaux sociaux ont été la force motrice, mobilisant les activistes, diffusant le message à de nouveaux publics et permettant au mouvement de contrôler le récit autour du racisme systémique. 7 ans et des centaines de manifestations plus tard, BLM domine à nouveau nos fils Instagram, Twitter et Facebook. Plus que jamais, des activistes et alliés blancs ont rejoint la conversation, comprenant que le racisme est fondamentalement un problème blanc. Pour instaurer un changement véritablement significatif, chaque section de la société doit soutenir Black Lives Matter. Le mouvement est plus inclusif et intersectionnel que jamais, avec non seulement des femmes mais aussi des participants gays, trans et queer à sa tête. Comme l’a dit l’activiste Netta Elzie dans une interview de 2015, « la brutalité policière ne se soucie pas de votre genre. Elle ne se soucie pas si vous avez la peau claire ou foncée. Cela n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est que nous incluions tous les différents types de personnes qui entrent dans la catégorie des noirs. »
Une chose est claire à partir des manifestations BLM en réaction au meurtre de George Floyd le mois dernier : l’importance de la participation des blancs au mouvement contre le racisme. Les femmes blanches en particulier ont une longue et prouvée histoire de marcher sans craindre la violence policière ou les représailles légales. Prenez la Marche des Femmes à Washington en janvier 2017, la plus grande manifestation d’une seule journée de l’histoire des États-Unis. Près de 500 000 personnes ont manifesté en réaction à l’inauguration de Donald Trump et aux déclarations anti-femmes du nouveau président. Parmi les manifestantes, majoritairement blanches, aucune arrestation n’a été effectuée. Cet exemple met en lumière le biais racial détenu par la police américaine contre les hommes noirs. Comprendre le privilège blanc est fondamental pour faire progresser le mouvement BLM. En tant que femmes blanches, nous avons la responsabilité de participer aux marches, de nous exprimer sur les réseaux sociaux et de défier employeurs, amis et membres de la famille sur le racisme manifeste ou latent. Le mouvement BLM a uni des femmes de toutes couleurs et ethnies à travers le monde. Puisant dans l’immense courage et dévouement des femmes noires dans cette lutte, nous devrions tous nous sentir habilités à nous lever et à les soutenir. Notre travail ne fait que commencer.
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