Breaking bamboo: sustainable saviour or greenwashing gambit?

Bambou cassant : sauveur durable ou stratagème de greenwashing ?

Nous devons parler du bambou. Souvent qualifié de culture écologique « sauveuse », le bambou se trouve comme alternative « durable » dans une gamme de produits, des t-shirts et brosses à dents à la vaisselle et aux serviettes. C'est le matériau préféré des marques de vêtements, d'articles pour la maison et de santé « respectueux de la planète » et peut être un sujet très controversé pour les consommateurs conscients. Et bien sûr, le snack préféré du panda. 

Le bambou est-il une plante « sauveuse » ?

Célébré comme une « super plante », le bambou est la plante ligneuse à la croissance la plus rapide au monde et peut pousser jusqu'à un impressionnant mètre vingt-quatre en une journée. Ainsi, lorsqu'il est récolté, il se régénère à une vitesse supersonique - Superman, prends-en de la graine ! Il absorbe également cinq fois plus de dioxyde de carbone et produit 35 % d'oxygène en plus qu'un groupe similaire d'arbres. 

Après avoir lu tous ces avantages, vous comprenez pourquoi il est loué comme le « matériau le plus durable au monde », cependant il y a plus dans le matériau bambou que ses origines. De la récolte du bambou brut à son traitement puis à la production du produit final, il finit par être beaucoup moins naturel que vous ne le pensez.

La façon dont nous cultivons le bambou pose un problème. Étant un matériau très populaire, de grandes surfaces de terre sont défrichées pour planter du bambou afin de créer une « monoculture », ce qui signifie que toutes les autres variétés de plantes sont supprimées, ce qui entraîne une baisse de la biodiversité des écosystèmes existants et déplace la faune locale qui dépend de la diversité pour sa nourriture et ses habitats. C'est similaire à d'autres monocultures posant problèmes, comme les avocats en Amérique du Sud ou les amandes en Californie. 

Vous trouverez souvent du bambou dans une gamme de matériaux synthétiques comme le rayonne, le lyocell, le TENCEL ou la viscose. Et c'est là que ça devient moins « écologique », car pour transformer le bambou en viscose de bambou, il subit un processus d'extraction utilisant des produits chimiques agressifs, tels que :

  • Hydroxyde de sodium - utilisé pour fabriquer des savons, des explosifs et du rayonne, il est aussi utilisé dans le traitement du coton pour le blanchiment et le lavage. C'est une substance potentiellement dangereuse si vous la touchez, l'ingérez ou l'inhalez. 
  • Acide sulfurique - utilisé dans la fabrication d'engrais, de détergents et de colorants. C'est une substance corrosive destructrice pour la peau, les yeux, les dents et les poumons.  
  • Disulfure de carbone - utilisé pour fabriquer du caoutchouc et du cellophane, c'est un irritant connu pour les yeux, les muqueuses et la peau.

Comme vous pouvez l'imaginer, cela est extrêmement nocif pour l'environnement et affecte tout, de l'air à la faune locale en passant par les écosystèmes voisins. Ce n'est vraiment pas justifié pour un t-shirt coûteux ! Saviez-vous que GOTS (Global Organic Textile Standard) ne délivre pas de certification aux textiles en bambou ?

Qu'en est-il des produits périodiques en bambou ?

Nous savons que le bambou peut être une culture très durable, malheureusement son pouvoir absorbant n'est pas suffisant pour les protections périodiques. Pour compenser cela, les fabricants de protections « bambou » utilisent aussi de la pâte de bois pour fournir l'absorption que les fibres naturelles de bambou n'ont pas. La pâte de bois peut provoquer des réactions allergiques et de fortes irritations dans la zone intime.

Comme la peau peut réagir différemment aux matériaux de vos protections périodiques, nous sommes souvent confrontés à l'érythème fessier, une affection désagréable que beaucoup ont connue à cause des frottements, de l'humidité excessive ou du fait de ne pas changer la protection assez souvent. Il est important de consulter un médecin pour des traitements sûrs contre l'érythème fessier, mais une compresse froide et le fait de garder la zone propre et sèche peuvent aider. Beaucoup constatent qu'en changeant de marque, de taille ou de matériau de protection périodique, cela peut améliorer la situation. 

Que puis-je utiliser à la place du bambou ?

Coton biologique ! Voici quelques raisons pour lesquelles nous utilisons du coton biologique dans nos produits pour les règles…

  • Nous utilisons uniquement du coton biologique certifié GOTS et nous sommes certifiés par la Soil Association.
  • Le coton biologique n'utilise aucun engrais synthétique, pesticide nocif ou autre produit chimique dangereux.
  • Comme aucun produit chimique nocif n'est utilisé à aucune étape du processus et que le coton biologique est renouvelable, le sol, l'environnement, les travailleurs et vous contribuez à protéger la planète.
  • Les fibres naturelles sont douces au toucher et merveilleusement confortables sans besoin de traitement chimique. 
  • Nous n'utilisons pas de blanchiment supplémentaire, ni de colorants ou parfums synthétiques dans notre gamme de coton biologique, il n'y a donc aucun risque d'irritation si vous avez la peau sensible.

 

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